Le carnage serait facilement intégré dans la chaîne alimentaire par les nécrophages et les asticots, mais nos belles machines pourraient causer des problèmes gigantesques pour la Terre.
Les gros appareils tels les cuisinières et les voitures pourraient être absorbés, mais les réacteurs nucléaires commenceraient à fondre et à exploser et malheureusement aucun humain ne serait là pour admirer le feu d'artifice. Sans personne pour les entendre, ça pourrait se passer sans faire de bruit. Sur des kilomètres autour du réacteur, une zone mortelle subsisterait pour des dizaines de milliers d'années. C'est peu dans l'histoire de la Terre, mais en ces temps où la faune et la flore sont réduites en biodiversité, l'impact serait lourd.
Les puits de pétrole abandonnés, les décharges et les mines de charbon finiraient bien par arrêter de brûler.
Les digues et les barrages s'effondreraient et causeraient de nombreuses destructions d'écosystèmes à l'échelle locale. L'impact serait variable selon la taille du barrage qui s'écroulerait en premier dans une succession de barrages (cf effet domino).
Les déchets toxiques intégreraient le cycle de l'eau et finiraient par se disperser sur toute la planète, regroupés par la suite en poches de pollution.
Les mutations et les adaptations par des formes de vie primitives permettraient à la vie de continuer en dépit de ces toxines. Cependant, la plupart des animaux en position supérieure dans la chaîne alimentaire seraient incapables de s'adapter suffisamment vite.
En bref, la biodiversité reculerait de plusieurs centaines de millions d'années.
Le bon côté des choses, c'est que la biosphère terrestre commencerait rapidement à s'améliorer, inversant la direction prise lors des 15 000 ans d'activité humaine.